« Tu m’apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie ! »
(Psaume 16,10)
Le psaume parle de Jésus (Actes des apôtres 2,14.22b-33)
Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres apôtres, éleva la voix et fit cette déclaration [aux gens qui s’étaient rassemblés] : « Vous, Judéens, et vous tous qui résidez à Jérusalem, sachez bien ceci, prêtez l’oreille à mes paroles. […] Jésus le Nazaréen, un homme que Dieu a accrédité auprès de vous en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes, cet homme, livré selon le dessein délibéré et la prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main des impies. Mais Dieu l’a relevé en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir.
En effet, c’est de lui que parle David dans le psaume [16,8-11] : “Je voyais le Seigneur devant moi sans relâche : il est à ma droite, je suis inébranlable. C’est pourquoi mon cœur est en fête, et ma langue exulte de joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance : tu ne peux m’abandonner au séjour des morts ni laisser ton fidèle voir la corruption. Tu m’as appris des chemins de vie, tu me rempliras d’allégresse par ta présence”.
Frères, il est permis de vous le dire avec assurance, au sujet du patriarche David : il est mort, il a été enseveli, et son tombeau est encore aujourd’hui chez nous. Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un homme issu de lui. [voir Psaume 132,11 et 2 Samuel 7,12-13]. Il a vu d’avance la résurrection du Messie, dont il a parlé ainsi : “Il n’a pas été abandonné au séjour des morts, et sa chair n’a pas vu la corruption”. Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins. Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l'a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez.